lundi 2 juillet 2012



Tu as juste encore pris le risque de me perdre, pour au moins la centième fois, pour des absurdités. Et bien tu sais quoi ? C'était la centième et la dernière fois. J'ai toujours mordu la poussière, je me suis roulée à tes pieds, je t'ai supplié, j'aurai fait n'importe quoi... J'ai fait n'importe quoi, pour que tu restes dans ma vie. J'ai oublié mon orgueil, ma fierté, mon amour propre, je me suis excusée sans comprendre pourquoi, je t'ai pardonné tout aveuglément. J'aurai sauté d'un pont, mangé des cafards, rendu une feuille blanche à un examen, je me serais rasée la tête, j'aurai mis le feu à ma maison, juste pour ne pas te perdre
C'est fini maintenant. Tu as gagné, tu m'as perdue.

(un peu d'humour avec la photo, ça peut pas faire de mal..)

dimanche 1 avril 2012

Dans la vie, nous jouons tous un rôle. Parfois en l`ayant conscience, parfois non. On se lève le matin & on se forge un masque, celui de la personne que l`on va représenter aux yeux des autres. Que l`on veut représenter, nuance. Le regard d`autrui, nous y accordons tous une valeur importante, sous différents degrés, car il témoigne de notre existence. Ainsi, notre vie demeure donc notre plus grand rôle. 
Le monde est notre scène dont nous en sommes tous les acteurs.
Tous ces gens. Tous ces visages. Tous ces sourires. Toutes ces paroles. Tous ces regards. L'amitié finalement c'est comme l'amour. On croise des centaines de personnes, et on ne s'éprend que de quelques unes. Pourquoi eux, et pas des autres ? Si ma vie avait été une série télé, vous auriez votre place dans le générique. Oui, parfois certains personnages ne seraient plus présent un certain temps, d'autres seraient revenus pour quelques épisodes avant de repartir. Mais vous auriez eu une place, même pour un temps. Vous êtes ces gens, ces évènements, qui ont changé quelque chose, qui m'ont fait du mal, qui m'ont fait pleurer, qui m'ont fait rire, qui m'ont aidée, et qui ont été à mes côtés. Les personnes qui disent qu'ils n'aiment pas les gens sont des idiots. Les gens, c'est tout. Les gens c'est l'avenir, les gens c'est toute notre vie. Sans les gens, rien n'a de sensrien n'existe
Et sans vous, rien n'a de sens non plus.

N'oublions jamais qu'un superhéros, n'est qu'un homme.


J'ai un problème avec la logique. Je n'ai jamais compris comment on pouvait dire une chose et penser son contraire, jurer qu'on aime quelqu'un et le blesser, avoir un ami et l'oublier, se dire de la même famille et s'ignorer comme des étrangers, revendiquer de grands principes et ne pas les pratiquer, affirmer qu'on croit en Dieu et agir comme s'il n'existait pas, se prendre pour un héros quand on se comporte comme un salaud.





Tu me manques. Je te jure, je fais tout pour ne pas y penser. Je fais tout pour rien montrer. Ca me fait mal de repenser au passé, à nos moments d'amitié. Toutes ses paroles, tous ses messages, cette lettre. Tu voulais quoi au juste ? Me briser. Deux fois ? T'as réussi. J'ai plus confiance. Plus confiance ni en l'amour ni en l'amitié, en les belles paroles. J'ai rien vu venir. T'as attendu le faux pas, t'attendais que ca. Alors maintenant je prends ce qui vient comme ca vient. J'attends plus rien du lendemain. Grâce à toi j'ai compris que tout à une fin. Et je me retrouve seule avec ce chagrin. Je t'en pris reviens... 

dimanche 9 octobre 2011

Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. Je viens de passer le pire week end de ma vie . Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Sans toi, ma vie est une salle d'attente.

Qu'y a-t-il de plus affreux qu'une salle d'attente d'hôpital, avec son éclairage au néon et le linoléum par terre? Est-ce humain de me faire ça? En plus, dans ma salle d'attente, je suis
seul, il n'y a pas d'autres blessés graves avec du sang qui coule pour me rassurer, ni de magasines sur une table basse pour me distraire, ni de distributeurs de tickets numérotés pour espérer que mon attente prendra fin. J'ai très mal au ventre et personne ne me soigne. 

Etre amoureux c'est cela: un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi. 
J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie.

Je crois que nous n'avons pas tous le droit au bonheur, ou du moins il y en a plus que d'autre. 
Pourquoi s'accrocher aux gens pour être finalement la plupart du temps déçu? Mais le pire c'est que nous en redemandons... Les mêmes erreurs qui se répètent. 
Nous serions prêt à quoi pour un instant de bonheur? Je pense prêt à beaucoup de choses... Beaucoup de choses que nous regretterons par la suite c'est sûr, mais nous profitons de ces instants sans penser à la suite car après ils s'envolent en un éclat et laissent place à de la déception... Tout le temps le même manège, la même scène... J'en ai redemandé, je me suis fais piégé et je suis triste... Un petit cercle vicieux ce bonheur. 
Nous n'avons que ce que nous méritons après tout, mais pourquoi est-il si difficile a saisir? 
Comme l'impression que les autres y arrivent beaucoup plus facilement...
   Nous avons inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Eteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous ? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. 
   Rassurez-vous ; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obstruent leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez-vous le vide qu'elles dissimulent. Eteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l'obscurité, que vous percevez plutôt que vous ne la voyez. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.